PATRICK VILALLONGUE : Artiste Peintre, Photographe, Designer

TTTTTTTTTTTTTTTTTT

« Je sais , je sais,
Je tourne la tête,
Je ne veux plus,
Je ne sais plus,
Je regrette encore,
Il est trop tard,
Je ne sais pourquoi,
Les paupières me font mal,
Mes yeux pleurent,
J’ai honte de moi,
Je ne veux plus,
Je ne sais plu . »

Avec les mots de :
Aldo locatelli - Artiste Peintre, designer....(lien vers Twitter)




« L’amie égarée »

« C’est d’abord une ombre qui voile ton regard,
Si légère, éphémère, qu’on la laisse passer…
Et puis c’est ton sourire, décalé, en retard,
Un sourire de façade, triste et désabusé !
A nos éclats de rire, tu opposes tes soupirs,
Et ton silence lourd répond à nos chansons !
Plus on cherche ton regard, plus il semble s’enfuir
Comme si tu avais peur qu’on le mette en prison.
Quand on cherche d’un mot à te ramener au port,
D’une remarque cinglante, tu nous chasses loin de toi !
Agressive, provocante, tu méprises nos efforts
Et tu t’éloignes de toi, un peu plus, chaque fois !
Que cherches-tu à cacher, derrière ce masque dur ?
Que cherches-tu à prouver par ton intransigeance ?
Quels orages ont troublé ainsi ton ciel d’azur ?
Quels démons te harcèlent ? Te poussent à la violence ?
De tes propos blessants, tu souilles nos émotions,
D’un revers de mots, tu rabaisses nos idées,
D’un regard assassin, tu toises nos passions
Et désenchantes nos rêves d’un soupir agacé !
Que l’on t’offre du vin, du rêve ou des douceurs,
Rien, ni personne, ne trouve grâce à tes yeux !
Tes refus sont cinglants et nous giflent le cœur,
Ta colère contre nous ternit un peu nos jeux…
Tu assassines tes rêves, tes plaisirs, tes désirs,
Comme si tu avais peur de ne pas les exaucer…
Ton mépris apparent insulte nos souvenirs,
Ton manque de confiance blesse notre amitié !
Mais où est-elle passée l’amie aux mille passions ?
Où es-tu donc partie, toi qui ne lâchais rien ?
Toi qui as tant donné pour vivre tes ambitions,
Pourquoi as-tu, ce soir, perdu tous tes moyens ?
Je te regarde de loin, je n’te reconnais plus !
Ton regard est éteint, ton sourire fatigué,
Tu es à fleur de peau, parais tell’ment perdue,
Et tes gestes sont si las, ton cœur désabusé…
La vie a-t-elle été si cruelle avec toi ?
T’a-t-elle tant déçue et blessée à ce point ?
Quelles sont ces frustrations qui t’ont fait perdre la foi ?
Quels combats perdus t’ont emmenée si loin ?
Je cherche toujours tes yeux, et ton regard s’enfuit
Je cherch’encore ton sourire et ton visage se ferme !
Quel fardeau portes-tu ? Qu’est-ce-qui te trouble ainsi ?
N’y a-t-il donc plus rien en cette vie que tu aimes ?
Sur quels chemins de peine t’es-tu donc égarée,
Toi, notre amie d’hier, d’aujourd’hui et demain ?
Quel perfide serpent a perverti ton cœur et tes pensées,
Et t’a fait bâtir des murs entre tes rêves et les miens ?
Toi qui préférais, et de loin danser sous la pluie
Au lieu d’attendre en pleurant que revienne le soleil,
Dis-nous quoi inventer pour qu’encore, tu souries,
Et comment éteindre tes rancœurs et toutes tes nuits de veille ! »

Herrlisheim – 12 Septembre 2015

Avec les mots de :
Katy....(lien vers Twitter)

Dorianne

Ref. : 355
Catalogue : "Croquis et dessins"