PATRICK VILALLONGUE : Artiste Peintre, Photographe, Designer

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« Allez viens! Fais pas le con!
Sois pas fier, sois pas gêné!
Prends ma main!
Suis moi!
Laisses moi te donner la bonne direction!
Marchons un peu ensemble!
Laisses toi guider pour une fois!
J’me trompe peut être!
Ca vaut le coup d’essayer!
Allez viens! N’hésites pas!
A deux c’est toujours mieux! »

Avec les mots de :
Sonia Pettinato....(lien vers Twitter)




« Est-ce la main Accusatrice d’Adam
Ou celle, Remerciant Dieu ?

Seul Michel-Ange
Aurait pu y répondre. »

Avec les mots de :
Lubkowski Noel....(lien vers Twitter)




« You
speak
no lie

Do no
harm
Steal not

You are
generous »

Avec les mots de :
Lee Bok Seong....(lien vers Twitter)




« Les justes valeurs »

« On se plaint et on gémit pour une peine de cœur,
On perd le contrôle et la raison pour une blessure d’orgueil,
Qu’on nous égratigne l’âme et on crie notre douleur,
Et c’est le drame si on touche à notre portefeuille !
On se plaint du coût de la vie et des impôts,
On s’insurge pour un avion ou un train en retard,
On peste et on s’énerve contre la météo,
Et on crie au scandale au plus petit écart !...
Bien décidés à ne jamais perdre notre place,
Focalisés sur notre petite personne,
Mobilisés contre tout ce qui nous agace,
On n’entend plus les cris du monde qui résonnent !
Par égoïsme, par peur ou par lâcheté,
On a monté des murs et verrouillé des portes !
On s’est bâti un petit univers étriqué,
Dont on chasse l’autre comme un vulgaire cloporte !
Blottis au cœur d’un paradis artificiel,
On noie nos doutes dans notre bonne conscience,
Et quand un nuage de mort vient voiler notre ciel,
On retrouve la lumière dans l’oubli et la danse !
Les yeux ailleurs, le cœur blindé,
On ne voit plus la peur dans un regard d’enfant,
La bouche cousue, l’esprit fermé,
On n’dit plus nos révoltes, on musèle nos sentiments
Pendant qu’on se protège, pendant qu’on tourne le dos,
D’autres fuient la terreur et meurent sur nos plages !
Pendant qu’on réfléchit, qu’on tourne autour du pot,
D’autre prennent tous les risques pour fuir les carnages !
Pendant qu’on tergiverse, qu’on hésite, qu’on se plaint,
D’autres abandonnent leurs rêves, leurs vies, leur souvenirs !
Pendant qu’on se lamente, qu’on craint pour nos lendemains,
C’est aujourd’hui que d’autres voient mourir leur avenir !
Qu’est-il donc arrivé à notre humanité
Pour qu’on laisse nos semblables se perdre au fond des mers ?
Mais où sont nos valeurs, notre solidarité
Pour qu’on accepte la mort d’enfants et de leurs mères ?
N’avons-nous plus en nous la moindre compassion
Pour ne voir du monde que notr’reflet dans l’miroir ?
Avons-nous renoncé à tous nos rêves, nos émotions
Pour perdre sans rougir notre avenir dans le noir ?
Mais un jour, le désespoir sera trop grand,
Un jour, les cris et les pleurs briseront tous nos murs,
Un jour, les regards désespérés des enfants
Troubleront nos rêves d’un assourdissant murmure !
Que dirons-nous aux futures générations
Si nous les laissons mourir aux portes de la vie ?
Brimerons-nous longtemps nos plus primaires émotions ?
Echangerons-nous sans honte notre confort pour leur survie ?
Ne damnons-nous pas à jamais l’avenir de l’humanité
En refusant le salut à ceux qui en ont besoin ?
Ne perdons nous pas l’essentiel de notre fierté
En leur refusant jusqu’au plus petit bout de pain ? »

Colmar – 12 septembre 2015
Avec les mots de :
Katy....(lien vers Twitter)

Main tendue

Ref. : 482
Catalogue : "Personnages"

Photo numérique.
Format : jusqu'à 1 m en qualité photo,
tirage : 150 ex. numérotés, certifiés


Date et lieu :
07/02/2010, Rouen