« Mes mains étaient larges et puissantes.
J’étais jeune, robuste et plein d’énergie.
Ma vie d’homme a passé vite, trop vite.
Me voici au bout du parcours. Déjà.
Je donnerais cher pour repartir en arrière,
retrouver ma force d’avant,
avoir de nouveau la possibilité d’agir et de courir,
de parler fort et de rire, de séduire et d’aimer…
La seule chose qui me porte encore, c’est l’espoir.
« L’espoir de quoi ? » me demandes-tu.
Eh bien, qu’il y ait un "après" !
On n’avait pas demandé à naître,
on ne choisit pas de vieillir ni de mourir.
On a juste le temps de découvrir le merveilleux
et l’essentiel de cette vie qu’il faut y renoncer.
Non, ce n’est pas acceptable,
je veux une suite à cette drôle d’aventure ! »