« C’est fait.
Il est parti.
Il a pris la mer, sur un voilier si grand qu’il se perdait en son sein.
Le crabe l’avait mordu six mois avant et lui bouffait les entrailles.
Alors, il a fait ce qu’il s’était promis de faire.
Prendre la mer pour que la mer le prenne, pour qu’elle soit son linceul.
Il s’est laissé glisser dans les eaux sombres,
la nuit, en toute intimité avec Celle qui l’attendait.
Il a choisi son heure. Il est parti heureux, tranquille, sûr de lui ! »