« L’enfant s*était accroupi aux côtés de sa mère,
attentif et apeuré à la fois.
Elle se mourrait du paludisme,
tandis que ce touriste,
étonné mais sans compassion,
les regardait, tous deux,
comme s’il voyait des extra-terrestres. »
« Oui, ma fille, la mort l’a emportée.
Je pourrais te consoler, te réconforter, t’enlacer...
mais rien n’y changera.
Oui, ma fille, la guerre l’a tuée.
Je pourrais te dire que c’est comme ça, que parfois c’est inévitable...
mais comprendrais tu?
Oui, ma fille, ta colère grandira.
Je pourrais t’apaiser, te calmer, t’expliquer...
mais en ais je envie?
Oui, ma fille, mon cœur est desséché.
Je pourrais t’aimer, t’adorer, t’idolâtrer...
mais mon amour est mort aussi. »
« Humans fight
as their minds
are defiled
We are born
with with
such impurities
Greed
Hatred and
Delusion »
« Vautour »
« Dis, Papa, on y va?
Il va faire nuit tout à l’heure, j’ai un peu froid.
Dis, Papa, on y va?
J’ai faim, aussi.
Dis, Papa, c’est quoi ce grand oiseau qui nous observe?
Il est drôle avec sa tête sans plumes.
Dis, Papa, on y va?
Parce qu’il me fait peur, tu sais.
Dis, Papa, pourquoi tu ne dis rien?
Pourquoi tu ne bouges pas?
Dis, Papa, pourquoi j’ai envie de pleurer? »
« Des ans, chanteur, désenchanteur »
« Tous les Rades sont en rades, fermés,
Tous les Bis-trop sont en Ter, enterrés,
Après le Bacchus, il n’a pas continué,
La Couleur est morte, même pastel,
Et le Spectre des couleurs, en route vers le Paradis,
Vient de passer le porche de l’Arc-en-ciel,
qui vire au noir et blanc, depuis,
La salle des fêtes est défaite, il fait nuit,
Nul n’est Pro-Fêtes en son pays. »
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