« Il était une FROID..... (Cinquante nuances de Grivois)
La vie reculait sous les coups de bélier du front froid, Aglagla !
Le blizzard de sa main crochu tirait les températures vers le bas,
Comme le rigolo de la promo tire sur les shorts dans les vestiaires,
Mettant à nu la chair sans défense face à l’ère glaciaire.
Souple et élastique, la vie s’étalait sur les décimales du thermomètre,
Tranches de vie sur de haut-plateaux-déjeuner immaculés,
Prêtes à être englouties par la morsure du froid, avide de se mettre
sous la dent ce petit « désert » glacé ainsi proposé.
Dans cet en-fer-blanc, un bonhomme de neige attendait,
La bise gelée de sa promise, non encore née, non en cornet,
Les yeux rivés sur son thermomètre, inquiet, il se disait :
« Si à moins vingt elle n’est pas là, ça c’est sur, moi, je m’en vais ! »
Dès les premiers frimas, la Femme aux seins de glace arriva,
Jetant un coup d’œil Adamantin à ce frimeur froid de prime abord,
Ce fut le coup de foudre, il se raidit....mais était-ce bien le froid ?
« Vous êtes exquise Maud » ! lacha-t’il dans le silence glacé du dehors.
Mes amis, qu’il fut dit une fois pour toute, que l’Amour n’a pas de loi,
Qu’une relation physique sans le savoir fait de la physique, tel Mr Jourdain.
Et c’est donc blottis dans la chambre froide qu’ils ne firent plus qu’un,
Inventant dans la foulée sans préméditation, sans calculs, la Fusion à Froid.
La fille de l’air gelé poursuivit avec passion son bonhomme de neige,
Tandis que lui poursuivit son bonhomme de chemin avec Nadège,
Eh oui, elle avait changé de prénom entre-temps cléments
Se dévoilant à mesure que fondait son cœur au soleil levant,
Les centimètres de neige devenus des sentiments brûlants.....
Ils partirent en congère pour l’éternité.....
Car il est bien connu que les Seins-de-glace
finissent toujours par « à-l’Été » !
Texte protégé par copyright "Lionel Viala ®"
« Automobili, clacson, tram, semafori,
gente che corre in tutte le direzioni, caos.
Imbocco una strada, la paura mi assale, niente mi è familiare.
Ma dietro l’angolo finalmente la mia valle mi appare:
la quiete, la nebbia, la neve, gli alberi,
tutto mi protegge e mi rasserena, sono a casa finalmente.
Era solo un sogno o sto ancora sognando. »