« La nuit tarde à s’enfuir.
Elle s’accroche.
Le soleil est encore froid,
presque blanc.
Et toute cette eau qui ne veut pas
prendre sa couleur vert émeraude
et s’empêtre dans ce bleu noir qui me fout le blues.
Tout est bleu à l’horizon, même le gondolier
qui pare son engin pour mieux accueillir les touristes.
Dans une poignée d’heures,
Venise, colorée et bruissante,
reprendra vie. »
Extrait de "La larme du désir..."
« Maintenant, la nuit est tombée sur la ville.
Et, cependant, il ne fait jamais - totalement - nuit à Venise.
Il se trouve toujours une lune pour éclairer les ténèbres et garder la cité en éveil.
Car Venise ne dort jamais.
Entre rêve et réalité, Venise nous enivre.
À chaque coin de rue obscure, on croit croiser Casanova qui fuit ou Elvire qui rit…
et, tous ces échos, d’un temps révolu, s’évanouissent dans le clapotis des flots du petit canal.
Au loin, on aperçoit deux ombres, et déjà notre esprit échafaude un complot…
Plus loin encore, deux corps se coursent, et déjà une intrigue se trame…
Plus bas encore, le baiser langoureux, de deux amoureux, donne naissance à une romance… »
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