« J’ai toujours aimé les portes.
Pour le symbole d’ouverture qu’elles représentent :
on quitte un monde pour en découvrir un autre,
inconnu, qui se cache là, derrière.
Si je frappe à celle-ci, qui l’ouvrira ?
Que dirai-je, alors ?
Serai-je gênée, dans une situation inattendue qui me déstabilise ?
Ou au contraire, pleine d’une audace inhabituelle,
ferai-je le pas qui me permettra de pénétrer un monde jusqu’ici caché ?
Allez, je ne résiste pas, je frappe.
Ce ne fut pas long, j’entends déjà quelqu’un, de l’autre côté,
introduire une clé dans la serrure … »
« Quatre garçons, méprisables butors,
Passent un jour sous la porte des morts.
Déjà fort saouls, dans l’abbaye en ruines,
Face au Ouija, goguenards ils s’avinent.
L’un d’eux invoque en un geste insensé
Le pâle esprit du plus sévère abbé.
Fort mécontent, le vieil ecclésiastique
Va s’équiper d’une effroyable trique
Et met en fuite ainsi le quatuor,
Qui déguerpit par la porte des morts. »
« Into the Red Door
La porte rouge des secrets
Tapie à l’ombre des regrets
D’un pas léger la pénétrer
Puis disparaître et s’oublier
Entends-tu le murmure
De cette voix lointaine
Qui te revient et saigne
Pareille à mille éclaboussures
offerte aux dieux du clair obscur. »
« Apriti Sesamo e raccontami i tuoi misteri, tu pensi di custodire un tesoro, ma non sai che il tesoro più grande è composto da tutti quelli che, passando, si sono fermati a guadarti e come me a porti il quesito. » |