« Il m’emmène au creux de sa vague
Sur son vaisseau fantôme
Ta tête est une étoile
Et tes pieds sont de plomb
Beau et triste comme un enfant
Il me berce de ses cauchemars
Que ma douce maternité
Semble guère ne savoir apaiser
Mon amour Mon bel Amour Sa déchirure
Tu me parais mourir chaque seconde de chaque jour
Impuissant ma joie de vaincre et vaine ma dévotion
Mon amour Puits d’amour aussi profond que l’Océan
Ton deuil mélancolique beauté
Et ton trésor d’angoisse
Chut Chut ne pleure pas mon bébé
Pourtant tes larmes poursuivent leur course sur ta joue
Ton épouse céleste t’a voué son cœur
Et de mère Et de femme Et de fille
Mais la vague t’emporte au loin
Au son de l’air des marins qui se sont à jamais tus. »