« À l’endroit ou à l’envers, ils resteront mystère,
se bousculant sans peur pour effrayer
ces pauvres travailleurs de la terre, et, de surplus !
nous priver du soleil qui parfois ,
n’hésite pas à nous brûler sans pitié ! »
« Pour Charlie (2) »
« Vous n’avez pu Nous tuer
aussi haut que nos rêves
Nos corps, nos cœurs
étaient trop lourds
Les vents du Souvenir
après nos heures, oui
trop brèves
Prolongeront nos jours »
Pour chaque sang versé
le ciel doit un orage
Pour en laver l’affront
Que d’orages à venir…
Sous le masque figé se prépare
un, deux, trois visages
Qui relèveront le front »
A nos peurs vous tendiez
de sinistres accusations...
Laissez compter le glas
Laissez passer la froide saison
Vous avez le sang et la chair
à perte de mémoires
Pourtant, n’oubliez jamais
Jamais vous ne devrez oublier »
Qu’une ignoble poigne
nous ait tant fait plier l’échine
Cette stèle en chemin
Saura vous réapprendre
où mourut la colline,
Dont nous buvions le vin »
Chaque An, au froid, sera
le Rappel qui persistera…
traces, un rendez-vous
Quel sombre moment… »
Surtout que rien n’efface
Ces derniers instants
entre Nous »