« Les années passent, le temps s’enfuit …
mais il était resté le même :
ce jeune homme au regard à la fois tendre et ironique,
pensif et visionnaire, replié dans sa solitude,
le cœur gonflé d’altruisme et de justice.
La vie s’était écoulée, avec son inévitable
lot de souffrances et d’émerveillement.
Pour l’homme qu’il était devenu, un besoin d’amour
et une soif d’absolu jamais assouvis. »
« Je lui hurle mon désespoir
Mon infini chagrin
Et les ténèbres de son absence
J’ai peur J’ai mal sans toi
Et j’ignore Et Pourquoi Et comment
Je ris de ce mortel néant
Qui laboure mon ventre meurtri
Je t’attends depuis si longtemps
Tu n’aurais donc rien dit, rien fait, rien écrit !
Ingrat, je voudrais te perdre
Et je me perds pourtant.
Quel est ce foutu silence ?
Es-tu encore vivant ?
Et ce message de mystère tout empreint
Serait-ce l’œuvre de ton âme chérie
De ton cœur tremblant ?
Viens donc, ma passion
Je t’attends, chère souffrance
Et Dieu seul sait si j’en suis crucifiée ! »
« Ce soir là, pourquoi le temps est si présent !
Le temps d’imaginer un voyage qui durera longtemps.
Ce soir là, l’amour est présent à chaque instant.
Je ne sais où ! Puisse t’il un jour imprimer
dans ton cœur l’image du bonheur !
Ce soir là, rêvant éveillé du doux souvenir
de nos débats amoureux ,
Je pourrais en ton absence
oublier le passé !
Reviens moi ! » |