« Le croquis »
« Il voulait garder d’elle, une image, une esquisse
Se souvenir de ses lignes arrondies et si pures
De son teint éclatant, ses cheveux bruns lisses.
Sur un croquis, il fit de bien pâles éraflures.
Comment exprimer sur du simple papier
Sa chaleur, sa présence, sa divine beauté
Ses courbes généreuses et si charnelles ?
Le fusain ne pourrait la récréer aussi belle.
Plusieurs fois, il s’acharna à l’imaginer
Près de son chevalet, dans sa nudité
Il pourrait la toucher de son esprit !
Oh, si seulement elle n’était pas partie !
Sur la feuille blanche, le crayon suggérait
Tous ces traits qui ont fait son bonheur,
La jeunesse, la fraîcheur et la peau dorée.
Enfin, le croquis faisait pulser son cœur. »
« ARROGANCE CHARNELLE »
L’arrogante au pli en tenue légère
Epousée de courbes justes et rebelles
A ses reins et leur chute outrancière
Ose féminine sa volupté sensuelle
Suscitant le désir et sa beauté singulière
A l’œil viril usant son argutie charnelle
L’extravagante en demi effeuillage
De ses jambes habillées de résille
Aux jarretelles retenues en otage
Rehaussée sur ses talons aiguilles
Offre à ces mains câlines et sauvages
Son intimité qu’elles déshabillent
Psalmodie au feu des plaisirs
Et la pointe de ses seins tendus
A la bouche qui les fait frémir
Emmiellée dans la douce vertu
Elle donne en un ultime soupir
A son amant l’intégral de son nu
Dans une chambre au milieu d’un lit
Les cuisses hautes et conquérantes
Cambrée la tête à l’avant du roulis
A l’affut de flatteries abondantes
Elle s’enivre du baiser qui unit
Ses lèvres à la langue assaillante
En l’instant caressée de douceur
Renversée sur la couche drapée
Son râle brulant écrié de chaleur
Au masculin jusqu’en sa féminité
Glorifie en son corps et son cœur
La quintessence du délire éprouvé »
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