« Elle ferme son regard laissant épanouir
Au miroir de l’âme, un éclat de conscience
Et le lambeau de songe rompu de désirs
Gifle l’illusion d’une douce effervescence.
Balancé sur les mots invisibles de la pensée
L’espoir glorifie jusqu’au fond de la nuit
Et les sentiments absolus se sont jetés
Dans les rêves chauds a moitié endormis
A se laisser dormir dans l’épaisse solitude
Le bain de ténèbres que l’esprit caresse
Va de silence éclabousser de vicissitude
Les préjugés sourds fustigés de détresse
Les tourments agités hurlent de raison
Et l’angoisse va jusque dans la mémoire
S’immiscer pour substituer l’émotion
Laissant en sanglots le sentiment choir
Au milieu de l’espoir la pensée s’enfuit
Sur la conscience et l’anxiété s’exclame
Bousculant dans la profondeur de l’esprit
Les cris en appels par la voix de l’âme »
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