Hommage à Florence Arthaud
« L’éclipse du vieux trois-mâts »
« Je reviendrai;
Voiles affolées et cordages brisés
M’attacher à bon port, courbé sur ma dérive
Arrimer sur ton quai mes hommes d’équipage
Dévoiler les récifs de mon vieux capitaine
Clochettes au vent de mon dernier voyage
Attablé aux récits des grandes traversées
Je partirai fièrement sur mes frêles mousquetons
Dans les brumes épaisses du bois dormant. »
Auteur Thierry Lemaître France Envolées oniriques opus I
« HOMMAGE A FLO »
« LA MER La mer vient caresser le rivage
Et ses flots unis d’infinis
Bavent l’écume en naufrage
Sur la grève de sable en son lit.
Napée de bleu ourlée d’argent
Vaste désert absolu d’eau
La mer salive sous l’effet du vent
Une nacre en reflets de cristaux.
Tel, un voyage jamais conquis
La mer s’avance et se retire
Elle laisse dans son repli
L’emprunte du flot qui expire.
La nymphe ondule l’opalescence
Que le remous d’être convulsif
Excelle la vague d’effervescence
Jusqu’à gifler l’obstacle de récif.
L’harmonie de deux univers
Semble épouser l’horizon
Le ciel échouant à son éther
Sur la mer en son expansion.
Les yeux plongés sur son berceau
Mon regard chérit à la glorifier
Les pieds jusqu’au seuil de l’eau
La mer mouillant mes souliers. »
M. Pierron Copyright © certificat : 000568365
« La mer n’a pu, malgré ses tentatives.
La mer a reconnu l’amour de Florence pour l’affronter.
La mer attendait de rencontrer encore une fois
Florence pour lui souhaiter beaucoup de bonheur et d’amour !
La mer n’a pas eu cette chance de l’embrasser !
La mer aimait Florence pour son acharnement !
Le ciel impatient l’a emportée méchamment ! »