« Mont Saint Michel »
« Etrange nuit limpide qui profile
A l’horizon, les sommets construits
D’une citadelle où le vieux temps file
Les écheveaux d’un passé détruit.
Grandeur d’un navire qui s’isole
Chaque jour, aux grandes marées
Défiant les passeurs qui se désolent
De ne pouvoir enfin s’y amarrer.
Le sable l’entoure de ses langues salées
La mer lui conte mille et mille naufrages
Le mont résiste, et s’arme de grande fierté
Noble et détaché, il résiste au fil des âges. »