« Je joue à être au dessus de la mer,
de chanter la chanson grecque
par dessus les voiles suspendues des bateaux
et admirer la profondeur de cet univers bleuté. »
« Et c’est en repensant à toi,
sous le soleil éventé de l’Acropole à la tombée du jour,
que l’indifférence amusée que je te vouais jusqu’ici
fit lentement place à une tendresse ô combien sincère
que je te donnai pleinement, sans que tu le saches de ma bouche,
bien que tu le sentis dans la brise légère de ton matin esseulé.
Puis, sur la mer Egée, le bleu des flots où je glissai sans remous
vit apparaître une pensée terriblement humaine,
d’une incroyable douceur et d’une absence totale de passion non-désirée.
Je t’aime bien, Monsieur Dautzen, ai-je très fort songé,
sans me soucier de la pâle mélancolie que me murmuraient les eaux fendues.
J’écrivis alors un petit mot,
né de l’union de mes habituels sarcasmes
et de ce secret étoilé que je percevais en ma gorge pubère.
Ta réponse me ravit.. »