« Mon cœur prend l’eau
Mon âme se balance au gré du vent
Qui fait frissonner les mâts orphelins.
Les lourdes voiles sont tombées, enfin !
Les navires sont amarrés au temps.
J’aimerai voguer sur l’écume des flots
Bercée par le cri des mouettes folles
Couverte d’algues et de bigorneaux.
Un esquif qui prendrait son envol !
Mais au bord des quais, je file l’ennui
Je hante le port en mal de partance
Sous un ciel qui n’en peut plus de gris
Et où la mélancolie mène la danse. »