« Ma fenêtre, si étroite, telle une meurtrière,
ouvrait mon horizon sur un espace étrange
fait de vieux murs et d’une eau fluviale peu transparente.
Mon imagination me transportait
dans quelque hypothétique Moyen-âge,
et j’attendais, silencieuse, mon Chevalier.
Viendrait-il sur un canot? Sur un grand destrier?
Ah les rêves d’enfant.. »
« La fente est si étroite
Son œil cherche à s’y glisser
Désespéré
Prisonnier des murs sombres
Tendu vers la lumière
Il hésite
Entre l’obscurité et l’espace
Entre l’étroitesse et la vie
Quel est ce fer
Qui le retient
Enchaîné
L’empêche de respirer
Le contraint à tourner le dos
Nier ce carré de ciel bleu
Et ne plus voir que le noir »