« La Métaphore de Lara »
« Lara aux neiges endeuillées,
se réfugiant dans le froid
d’un hiver qu’elle voudrait éternel…
Jivago est loin, Antipov n’est plus,
et elle n’éprouve plus que la saleté
du mépris envers le Papa-Amant
trop incestueux pour être protecteur…
Et elle se souvient… elle se souvient
d’un certain mois de mai, où toute glace rompue,
elle naviguait d’âme heureuse vers un Eden
que Jivago semblait lui avoir promis…
Aujourd’hui, tout cela est mort…
et Lara s’engouffre vers son destin.
Solitaire, nostalgique et nonchalante,
le coeur en berne, mais la tête haute… très haute… »