« Un invraisemblable nuage se tenait exactement
au-dessus du yacht, et avançait au même rythme.
Une atmosphère lourde avait envahi le navire,
nous avions tous la tête renversée vers le ciel, ou plutôt
vers cette espèce de nuage-volatile en forme de canard exagérément long.
L’angoisse nous étreignait, mais aucun d’entre nous ne l’aurait verbalisée.
Il nous tardait d’atteindre le rivage et de quitter le bateau.
Nous voyions déjà le petit chemin qui serpentait vers la demeure de nos hôtes.
L’univers nous semblait illusoire tant ses tons pastels et fanés s’étaient délavés.
Nous étions éveillés dans un rêve incroyable ! »
« Dans l’inatendu naufrage
Du doux rêve de l’île
Où se sèment les espoirs,
M’enveloppent les nuages
Pour m’emmener tranquille
Dans la vallée au dessein noir. »