« Le photographe s’est amusé.
Il a joué avec son cliché,
l’a découpé, allongé, aminci.
Il a voulu lui donner un un p’tit genre,
l’air d’une icône, une toute autre dimension.
Les strates bien alignés ont pris la vedette,
auréolés d’argent, tels de petits bijoux.
Et la baie est ainsi devenu star... »
« LA MER »
« La mer vient caresser le rivage
Et ses flots unis d’infini
Bavent l’écume en naufrage
Sur la grève de sable en son lit
Nappée de bleu ourlée d’argent
Vaste désert absolu d’eau
La mer salive à l’effet du vent
Une nacre en reflets de cristaux
Tel un voyage jamais conquis
La mer s’avance et se retire
Elle laisse dans son replie
L’emprunte du flot qui expire
La nymphe ondule l’opalescence
Que le remous d’être convulsif
Excelle la vague d’effervescence
Jusqu’à gifler l’obstacle de récifs
L’harmonie de deux univers
Semble épouser l’horizon
Le ciel échouant son éther
Sur la mer en son expansion
Les yeux plongés sur son berceau
Mon regard chéri à la contempler
Le pied jusqu’au seuil de l’eau
La mer mouillant mes souliers »
Texte protégé par copyright certificat 000568365