« Elle est grande, rassurante cette haute tour coiffée
de sa lanterne verte d’où jaillit une lumière dorée.
Eblouissant, le trait file dans ce ciel de coton
pour entreprendre un périlleux voyage à travers
les voiliers dont les drapeaux claquent dans le vent.
Le tintement des mats fend un air ouaté et tranche
avec le doux murmure de la mer. Au loin, la tour Saint-Nicolas
n’attend que ce signal pour à son tour éclairer de son feu
le long chenal menant au large. Ballotés des jours durant
dans une mer houleuse, les marins esquissent un sourire
et embrassent à nouveau du regard de la Belle et Rebelle. »