« Maman esseulée !
Maman admirative devant cet océan de bonheur !
Maman contemplative de cet enfant de l’amour !
Maman rêveuse d’un amour aussi doux que le sable fin réchauffé par le soleil couchant.
Maman attentive à l’inconscience de sa progéniture !
Maman attendant l’instant d’enlacer son enfant. »
« Combien de nuits d’été assise face à la mer
Ai-je laissé dériver mes pensées, mes galères ?
Combien d’aubes solitaires, d’après midi d’hiver
L’océan a t-il vu couler mes larmes amères ?
Quand les vagues doucement viennent caresser la terre
Ou que grondent face au vent les lames de la colère,
Quand la voile d’un bateau à l’horizon se perd,
J’y trouve un apaisement pour mon coeur en poussière...
Bercée par le reflux des marées millénaires,
De mon âme peu à peu s’élève une prière,
Pendant que mon regard d’un espoir s’éclaire
Et que mon corps meurtri, desseché comme la pierre
Se redresse et se tourne enfin vers la lumière!! »